Les nanas dans le Rap Game, ça plait ou ça ne plait pas, mais ça redevient une grande tendance depuis un an. On se souvient tous d’Aaliyah (R.I.P.), de Lil’ Kim, Queen Latifah, Missy Elliot, Eve, M.I.A. ou encore Trina (qui est toujours là ! Elle a sorti une mixtape nommé « Back 2 Business » en décembre dernier et elle prépare actuellement son sixième album).
En 2013, on ne peut pas réfuter le règne de Nicki Minaj, qui a su séduire avec ses nombreuses collaborations et le virage pop très bien négocié dans son dernier album. Mais des challengers, venus d’horizon différent, viennent bousculer l’ordre établi. J’aurais pu vous parler d’Azealia Banks, la nouvelle protégée de Kanye West, mais je vais plutôt vous parler d’une jeune femme bien plus talentueuse, elle aussi chaperonné par un rappeur qui a fait ses preuves, je veux parler d’Iggy Azalea.
Iggy est australienne et elle a rejoint les États-Unis et Miami à 16 ans pour devenir une rappeuse assumée là où est nait le Hip-Hop. Vagabondant de ville en ville, elle met en ligne des freestyles sur YouTube. C’est son passage à Atlanta et sa rencontre avec T.I. qui va tout changer professionnellement pour elle. Elle produira ainsi sa première mixtape « Ignorant Art » incluant, le titre qui la fera connaître du public hip-hop, « PU$$Y » (ci-dessus). Le buzz se confirmera après la sortie du clip du titre, toujours extrait de sa première mixtape, « My World » (ci-dessous).
C’est après 2 autres mixtape, « Glory » et « Trap Gold » (aussi génial l’une que l’autre), une signature sur Grand Hustle Records (après un petit désaccord avec Interscope sur l’influence de T.I. dans la production de son album) qu’Iggy sortira son album « The New Classic » dans le courant de l’année. Le premier single « Work » (ci-dessous) fait déjà un carton dans les Tops 20 Rap/R&B en Europe et Outre-Atlantique.
Posons-nous la question de savoir pourquoi Iggy Azalea a du succès. En plus d’un flow impressionnant et des beats mélangeant les codes du hip-hop, de la Trap et de l’EDM, Iggy a la fâcheuse tendance à être vulgaire dans ses chansons (je vous invite à jeter un petit coup d’oeil à l’analyse des paroles de « PU$$Y » sur RapGenius) originale pour une rappeuse, blanche de surcroît ! (Et non, on ne parlera pas de son postèrieur…)
Bref, on attend avec impatience la sortie de son premier album. Que nous réserve Iggy ?
Une réflexion sur “Focus sur Iggy Azalea, l’australienne qui en veut”