La deuxième édition du festival Tous en Short prendra ses aises le 3 Janvier au Palais Stéphanie de Cannes. Mis en place par le BTS Audiovisuel de Cannes, cet événement a pour but de promouvoir le cinéma étudiant ainsi que les formations dispensées. Avec pour thème « Domino » et un jury à la hauteur de l’événement (Martin Le Gall, réalisateur de Pop Redemption ou encore Jacques Chambon, acteur connu entre autres pour le rôle de Merlin dans la série Kamelott), Tous en Short espère fédérer cette année encore les amoureux du cinéma et ceux qui le créent. Pour aller plus loin, Midnight Coffee est parti à la rencontre de Robin Guillou et d’Armand Germain, deux anciens qui ont participé à la création de la première monture.
Présentez vous !
Robin : Alors, Tous en Short est un festival de courts-métrages inter-BTS en France qui permet de réunir tout les BTS audiovisuels. Ça permet de voir ce qu’il est fait ailleurs, de se comparer et de se rencontrer.
Armand : C’est aussi un moyen d’accéder à une projection de ses courts-métrages sur grand écran et, en BTS, c’est une chance de pouvoir faire ça, tout ça dans une ambiance super sympa.
Comment vous est venue l’idée ?
Robin : C’était avec le président de l’association du BTS de Cannes, l’AEBAC, qui voulait organiser une sorte de projection des courts métrages de notre BTS et je me suis dit que quitte à faire ça pour nous, autant le faire pour tous les BTS de France. On s’est motivé, on la proposé aux autres et ça a suivi. Une dizaine de personnes se sont donc occupées de monter le festival.
Comment vous avez approché le jury ?
Armand : C’était des professionnels de l’audiovisuel qu’on a eu la chance de rencontrer grâce au BTS. Et l’un des membres du jury était un enseignant de notre école, c’est un historien du cinéma.
Comment c’est déroulé la première édition ?
Robin : Très bien ! On a eu 200 personnes environ.
Armand : une vingtaine de courts métrages a été diffusée. Il y avait beaucoup de gens de Toulouse, mais aussi de Biarritz, de Saint Denis… 6 BTS ont été représentés.
Le principe du prix libre est assez rare dans ce genre d’événement. Pourquoi avoir choisi de le mettre en place ?
Armand : On est étudiants ! Déjà que certains d’entre eux viennent de Paris ou d’ailleurs, ça serait déplacé de le faire payer une entrée. En revanche, certaines personnes donnent facilement un billet de 10€. Le tout s’équilibre très bien
La deuxième édition va donc voir le jour avec une nouvelle équipe. Vous avez instauré un système de parrainage ?
Armand : oui, chaque personne de la première équipe prend quelqu’un sous son aile. On les a parrainés tout le long de notre deuxième année. Ils sont censés se débrouiller tout seuls maintenant.
Vous restez tout de même derrière ?
Armand : Oui bien sûr ! On reste encadrant, mais on ne prend plus les décisions.
Les nouveautés de la deuxième édition ?
Robin : ce n’est plus la même salle, on passe de la salle Miramar au palais Stéphanie.
Armand : C’est plus ambitieux.
Robin : Oui, c’est ça. Dans le fond, ça ne change pas énormément, le principe reste le même.
Armand : Il y aura aussi une véritable cérémonie d’ouverture.
Comment vous voyez le futur de Tous en Short ?
Robin : j’aimerais bien que ça continue, que plus tard, quand on lira ça sur mon CV on fera « ah oui quand même ! » (rires), mais je sais pas du tout, c’est un festival qui dépend énormément de la motivation des futurs promotions
Vous n’avez pas peur que le festival se perde à force que le relais se passe?
Robin : c’est vraiment la grande peur, mais je pense que les premières années, quand ils voient le jour J, se disent qu’ils ont vraiment envie d’y participer.
Armand : j’espère que ça va devenir de plus en plus simple d’organiser ce festival. On est en train de poser les bases et j’espère qu’à l’avenir, les gens arriveront en BTS et se diront « on va faire un truc pour Tous en Short » avant même que le premier teaser ait été lancé.
Vous pouvez aider Tous en Short grâce à la campagne de crowdfunding Ulule.
Le concept du Festival est excellent mais, pour avoir assisté à beaucoup de projections des BTS de Cannes, je trouve qu’il y a encore trop de travail à fournir pour pouvoir présenter des courts-métrages aboutis. Ce n’est pas une question de matériel, c’est une question de maturité artistique. Beaucoup de BTS font cela par passion, par envie, pour de jolies lignes sur leur CV, mais je ne pense pas qu’ils soient prêts pour un Festival. Laissez-vous deux ou trois ans, encore.
P.S. : Midnight Coffee, vous faites énormément de fautes d’orthographes en une seule interview (déplacer, j’aimerai…).
Merci Antoine d’avoir remarqué ça, nous sommes actuellement entrain de le fouetter comme rédemption, hehe.
Salut Antoine !
Je comprend ta quiétude quant au niveau des projets présentés, nous même lorsque nous avons créer le festival avons soulevé cette question.
Je pense après le recul de la première édition, pouvoir dire que nous avions des produits dans l’ensemble de qualité et qui plus est originaux avec un univers singulier.
Je te propose de faire un tour sur notre page FB pour te faire un aperçu par toi même des lauréats de l’année passé !
https://www.facebook.com/TousEnShortFestival?fref=ts
Peut être que tu en seras surpris ! Du moins je le souhaite.
Si c’est le cas j’espère te voir le 3 janvier prochain !
=)