Woodkid – Land of All . Moment de Grâce.

Claque musicale de bon matin. Un ovni que nous offre Woodkid en ce jour de printemps.

On se laisse embarquer par « Land of All ».

 

Woodkid créait alors une oeuvre radicale et organique, à mi-chemin entre le sound design et la musique de film.

« J’ai rencontré Alfonso Cuaròn il y a plusieurs mois, après la sortie de son film « Gravity ». Il aimait la dimension percussion de mon travail et m’a demandé de composer et produire la bande-originale de son nouveau projet « Desierto ». Un peu plus tard, j’ai rencontré son fils Jonas à Paris et nous avons discuté de l’idée de créer une oeuvre radicale, terrienne et sombre. Il souhaitait que la musique devienne la voix du désert, à mi-chemin entre le sound design et la musique de film. 

Nous avons essayé d’accorder la musique à l’environnement. La majeure partie de mon travail sur ce film a été de déconstruire et détruire le son de l’orchestre, en campant toutes les parties d’instruments pour les envelopper de digital, les disséquer, les boucler, les pitcher. Je voulais faire sonner les vents comme des cordes et les cuivres comme des bois… Nous voulions que la musique soit un acteur émotionnel et nous n’étions pas effrayés à l’idée de faire une musique éreintante et crispante dans elle devrait l’être.

Le seul morceau différent est « Land of All ». J’étais en train de monter et composer pour ces terribles images de migrants mexicains abattus comme des animaux. Tout se bousculait dans ma tête, j’ai alors appelé Jonas pour faire un break et réalisé que le film m’affectait vraiment. Après quelques jours, je l’ai rappelé et lui ai dit que je voulais écrire et interpréter un chanson pour le générique de fin, il a tout de suite accepté.

Pendant que nous construisons le film avec Jonas, et alors qu’il ajustait le montage du film, nous avons tous les deux réalisé que travailler sur ce film à ce moment précis était providentiel et bien plus significatif que je ne l’aurais pensé. »

Un piano aux notes envoûtantes dès la première écoute, une tension qui apparait avec les synthétiseurs, puis le calme avec les violons. On reste coi.

Alors prend un petit café, et laisse-toi emporter.

 

Une réflexion sur “Woodkid – Land of All . Moment de Grâce.

  1. et bien c’est ce que je fais, je me réveille en douceur, le jour se lève, je déjeune sereinement dans l’atmosphère de « Land of all » alors simplement, merci…

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