Phoenix

Précurseurs de la French Touch, les Phœnix sont reconnus de partout dans le monde par leur musique se rapprochant de la scène pop-rock anglo-saxonne. Avec leur dernier album, «  Wolfgang Amadeus Phœnix « , le groupe s’est affirmé, a su remplir des salles aux quatre coins de la planète, ravir les critiques et le 20 octobre 2010 ils deviendront même le premier groupe français à se produire au mythique Madison Square Garden de New York, devant 20.000 personnes. Un groupe aux couleurs tricolores dont nous pouvons être définitivement fiers.

INTERVIEW DE PHOENIX

Je vais oser.. Une présentation du groupe et explication du nom !
On s’est connu tous très jeunes, certains en maternelles pour Chris et Deck, d’autres au collège pour Deck et Thomas.. Maintenant pour ce qui est de moi, Branco, j’ai rejoins le groupe en dernier, laissant de côté, le groupe Darlin’ que j’avais créé avec Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, qui ont créé de leur côté Daft Punk. En parlant de Phoenix, on est une équipe qui est très démocratique (rires) car il y un partage d’avis dans les compos, chacun donne son idée. Tout le monde contrôle, c’est un leadership. Notre technique est d’être dans un même pièce pendant des mois et on expose aux autres des idées mais souvent c’est voué à l’échec car aprés deux semaines on va dire où on perd le sentiment de réussite instantanée et on capte qu’il faut bien bosser et là le travail commence pour de bon et on a besoin de cet réel isolement pour la création. D’ailleurs, on te disait des mois mais on a par exemple fait un album en 3 mois et un autre en deux ans on sait pas quand on commence ni ce qui nous attend. Pour ce qui ait du nom  » Phoenix « , c’est assez vieux.. on a aimé le fait que ça soit vide de sens, où chacun y trouve son explication. C’est magnétique et peu précis à la fois. Bon d’accord.. on avoue aussi qu’on a pour de bon oublié l’idée d’origine (rires).

Pourquoi ce sentiment de vouement à l’échec après deux semaines au plus tôt ?
On essaye toujours de faire mieux à chaque morceau donc c’est trés compliqué et on a l’illusion que ça sera simple et en fait non, pas vraiment.. (rires) On garde en général 10 morceaux sur peut être 1000, des centaines qui partent à la poubelle au final car on n’a pas de stock, on garde rien on joue tout sur l’inspiration immédiate.

Inspiration immédiate.. Comme ?
En fait plus ça va moins on a d’influence précise. Disons que pour le dernier album, on voulait un morceau instrumental d’une demi heure du style musique minimaliste, jazz et au final ce n’est pas ce qu’on a produit mais c’était la première et unique idée qu’on voulait faire. Sinon quand on fait de la musique, on cherche pas à en écouter et on préfère voir films, on ferme un peu les volets niveau musical.

En parlant de film.. une musique de cinéma est prévue ?
Oui pour Sofia Coppola, son dernier film qui est « Somewhere«  qui est sorti cet hiver. On a fait la BO, c’était une demande spéciale, on s’est fondu complètement dans l’image. C’est parfois trés minimal mais cest génial à faire.

D’autres projets en perspective ?
Non.. (rires) Enfin franchement on a beaucoup de concerts jusqu’à la fin de l’année dont de grosses salles aux USA donc on tente de trouver les nouvelles idées vaguement pour un prochain album mais vraiment rien de concret..

Justement, aux USA, vous êtes adorés ce qui est d’ailleurs étonnant pour un groupe français car il y a la barrière britannique et surtout américaine. Comment le vivez vous ?
Enfait c’est très agréable mais ça fait longtemps qu’on fait des tournées aux USA donc c’est arrivé petit à petit.. Mais pour de bon, on s’est fait connaître par un mal-entendu, c’est à dire la sortie de notre dernier album sur internet alors qu’il n’était pas encore censé être en ligne donc on pourrait dire que l’élément déclencheur est le téléchargement illégal et parmi ces pirates (rires), une personne travaillant dans une grande édition américaine nous a fait connaître dans une chronique et on a été entendu par des  des millions de personnes. Le fait que la musique se répande du bouche à oreille, on trouve ça franchement parfait. Ce plaisir est plus grand que l’inconvénient de vendre moins de disques. Après pour parler d’autres pays que les USA, on pourrait citer le Mexique ou l’Indonésie car il y a très peu de concerts de musique de notre style à ces endroits là ducoup la fusion avec le public est juste excellente.. La musique est universelle (rires). Note ça, c’est bien !

Et pour finir, les Phœnix aiment le café ?
On ne dira pas non à un petit café serré, oui ! (rires).

PHŒNIX
Site officiel : www.wearephoenix.com
Myspace : www.myspace.com/wearephoenix

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