Vous vous rappelez de Queens of the Stone Age, n’est-ce pas? Ce merveilleux groupe mené par ce merveilleux roux qu’est Josh Homme et qui arrivent à faire un rock lourd, sexy et mélodieux à la fois? Ca fait depuis l’étrangement prenant et garage Era Vulgaris que le groupe ne nous avait pas donné de nouvelles, Homme faisant un petit interlude en créant Them Crooked Vultures avec Dave Grohl et John Paul Jones. Juste ça.
Mais les Reines sont bien de retour et avec un line up des plus prometteurs pour un album des plus … prometteurs aussi. A commencer par le retour de ce sale taré de Dave Grohl, qui laisse tomber le temps d’un album ses fades fous combattants pour reprendre du service derrière les fûts, comme à la bonne époque de Songs For The Deaf, puis également des guests comme Trent Reznor, qui fait bien de faire des trucs plus péchus, il en a bien besoin, ou encore Mark « Swag » Lanegan, Brody Dalle, Nick Oliveri et l’intrus, Elton John. Ne cherchez pas pourquoi.

Le nouvel opus Kouinofzestonègien, intitulé … Like Clockwork est donc enfin annoncé pour le 4 Juin aux Etats-Unis, et pour l’occasion, le groupe a posté sur sa chaîne Youtube la cinquième piste de cet album hier soir, une piste nommée My God is the Sun, qu’ils avaient déjà joué auparavant à quelques festivals récemment. Et que dire?
Ce que je peux dire c’est que j’ai écouté ce morceau une bonne quinzaine de fois lorsqu’il a été posté. On est face à ce que QOTSA savent faire de mieux, des riffs improbables mais totalement efficaces, la voix merveilleuse de Homme posant des lignes mélodiques parfaitement maîtrisées, et un refrain absolument jouissif. Trois minutes trente huit de pure extase rock, un peu stoner mais définitive, directe, pan, dans ta face. La production est moins décalée que sur Era Vulgaris, elle rappelle plus ce qui a été fait sur Lullabies to Paralyze ou Rated R, en plus sec. La composition en elle même rappelle plus les grandes heures de Lullabies (Des morceaux comme Everybody Knows That You’re Insane ou Tangled Up in Plaid me viennent à l’esprit, en matière de refrains parfaits). J’ai vraiment, vraiment été pris de revers par cette track, et ça m’a tellement éclaté que j’en suis presque devenu masochiste.
Et je vous conseille de faire de même. Si l’album entier est de cet acabit, on peut s’attendre à un grand cru.