L’interview d’un Marchand de rêves, Wilow Amsgood

Il arrive de son monde amsgoodien, Wilow Amsgood et sa musique débarque avec du Hip Hop qui ne sonne pas tout à fait comme les autres. Ça sort des sentiers battus et des clichés traditionnels du rap. Avec ses punch lines, son style, tantôt crooner, tantôt rappeur au flow supersonique.. Wilow oscille brillamment entre égotrip et mélancolie laissant vivre ses influences au sein de son EP « Marchand de Rêves » qui mêlent le hip hop a l’electro à coup de samples tels que  « Cry Me a River » de Justin Timberlake ou même Stromae et son « Alors on Danse », histoire d’étaler son talent a travers les âges et les styles.

Sur Midnight Coffee, une interview qui vous en dira plus à son sujet :

Qui es-tu et d’où débarques tu ?
Je m’appelle Wilow Amsgood, j’ai 24 ans, 8 ans de rap avec et une forte passion pour la musique et Mario Bros. Sinon je viens du Monde amsgoodique, une contrée lointaine et paisible. Endroit peuplé par les Amsgoodiens et Amsgoodiennes. On vit sans se prendre la tête.

On revient aux origines, quelles sont tes premières influences ?
Beaucoup diront 2pac ou Biggie, ce n’est pas mon cas malheureusement. J’étais trop jeune à cette époque, à danser en Boom. Je les ai découvert bien plus tard en même temps qu’Outkast et c’est eux mon influence et mon coup de cœur. Notamment pour Andre 3000. Un génie ce mec !

Pour ton EP « Marchand de Rêves », tu mêles du rap a des sonorités électroniques tout en passant à du pop rock. Comment se sont passés les enregistrements ? Peux tu nous en plus sur les feat avec Artik et Nekfeu ?
Quand j’écoute de la musique, je me fixe aucunes limites tant que ça me plait. Au moins c’est bénéfique pour mes oreilles. Lorsque je bosse musique, c’est le même procédé, je ne me fixe pas de limite. Si j’ai envie de chanter, je le ferai. Je chante pas super bien, c’est sûr mais à 40e l’heure le cours de chant. Crois moi que les gens vont continuer à entendre des erreurs de justesse dans mes morceaux (Rires). En faite ce que j’aime, c’est prendre toutes les influences que j’ai en moi et la mettre dans une chanson. Un peu comme la boule Genki de Sangoku, la force de tout le monde concentré dans une boule dévastatrice. Pour ma part, ma force vient dans le Hip-Hop, la Pop, la Chanson française, le Rock, l’électro. Faut savoir s’ouvrir et arrêter d’être fermé. Je suis l’inventeur de rien. J’ai juste envie de me faire kiffer.

A propos des featurings je vais tout t’expliquer. Artik était un mec dont j’étais déjà en contact depuis un moment. De plus il connaissait des gens de ma famille. On n’avait jamais bossé ensemble mais on connaissait le taf de chacun. On s’est capté une fois j’avais besoin de son aide sur des morceaux. Par la suite, je lui ai proposé d’être le premier feat. sur « Marchand de rêves ». Il a accepté, a posé et j’ai vraiment kiffé !

Pour Nekfeu, j’étais tombé sur sa prestation sur « Rap Contenders » et je me suis dit que j’avais déjà vu ce mec quelque part. J’ai fais mes recherches et je me suis rappelé de P.O.S Crew (lui et ses acolytes de 1995). Je trouve son FB, je lui envoi un mail avec en lien le clip de « Magicienne » en lui expliquant que j’aimerai qu’il soit le second feat. sur « Marchand de rêves ». Il était chaud, 3 semaines plus tard. On se retrouve en studio pour enregistrer « Je ne cours pas ». J’adore les collaborations surtout quand elles sont saignes comme avec Artik et Nekfeu. Je leur ai même proposé de refaire un son pour mon futur projet.

Comment est venu le concept des Amsgoodies, tes réédits ?
C’est Catharsis (mon Beatmaker) qui m’a proposé le concept. J’ai trouvé ça sympa. On a commencé à définir le concept : nombre de titres, la durée, les moyens, etc. Puis Février 2009, le lancement se fait. 10 morceaux sur des intrumentales connus de tout genre. Un moyen de montrer que Wilow Amsgood est un artiste tout terrain.

Tu es entouré d’un DJ et d’un batteur pour les lives, travaillent ils avec toi en studio?
Malheureusement non parce que j’suis un solitaire et j’aime travailler seul. J’apprends quand même à bosser à deux avec Catharsis en se voyant régulièrement. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir besoin de leur talent une fois une maquette fini. Pour changer la rythmique ou avoir des scratchs ou même pour avoir leur avis. Il compte beaucoup pour moi car on va jouer ses morceaux sur scène après donc autant que ça plaise à tout le monde.

Quels sont tes rêves, ambitions et projets à venir ?
Mon rêve, serait une super entente dans le Rap en France. Qu’il y a des connexions de partout. Marre des rappeurs qui ne se mélangent pas. Faut savoir aller vers d’autres horizons. Et ca fera du bien à notre mouvement. Là, on arrive dans une période de grand turn-over chacun. Et les gens de ma génération ont prit le réflexe de se mélanger et c’est un bon point. J’espère que ça va durer. Mais je kifferai avoir des featurings de fou avec pas mal de Mc’s. T’imagines un Wilow Amsgood feat. Artik ? Ah non ! Déjà fait ! Bon bah, un Wilow Amsgood feat. Nekfeu ? Ah mince, pareil. Non mais franchement que les gens se mélange serait un rêve devenu réalité.

Mes ambitions, c’est encore et toujours l’album parfait. J’aimerai bien bosser avec des Oxmo, Orelsan, Disiz ou encore Al-k-pote (j’adore ce mec !). Depuis qu’il a placé les capsules de Bulma dans un son. J’ai été comblé.
Dans mes projets à venir, il y a « Le sauveur de Midgar » dont pas mal de morceaux sont déjà maquetté. Ca sera encore un EP je crois. J’aime bien ce format.

Pour finir, un café ?
Je n’aime pas le café, j’suis plus thé. Donc si tu m’fais un thé, je dis oui !

> Télécharger son EP « Marchand de rêves »

> Son site

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