C’est mardi que le nouvel opus des Black Angels, Indigo Meadow, a fait son apparition dans les bacs, un peu moins de deux ans après la sortie de Phosgene Nightmare. Formée en 2004, la bande texane a pris une place de choix sur la scène néo-psychédélia, et semble déterminée à gravir davantage les échelons avec ce nouvel essai.
Le titre éponyme lance efficacement l’album dans une ambiance tantôt noisy, tantôt psyché. Le bon Evil Things, dont les nappes de synthé ne sont pas sans rappeler l’ère Strange Days des Doors, lui succède. Le single Don’t play with the guns n’est pas ce qui se trouve de mieux sur l’album, tandis que Hollard confirme la première impression que l’on peut avoir : les claviers sont davantage présents sur ce nouvel opus. The Day et Love me forever, qui suivent, sont loin d’être les meilleurs titres des anges noirs. Always Maybe corrige assez habilement le tir avec sa guitare gonflée d’effets et sa ligne de basse simpliste mais efficace. Broken Soldier est elle aussi convaincante, tandis que l’on reconnait plus que jamais l’influence de Ray Manzarek sur I hear colors et Twisted light. You’re mine se fond un peu dans la masse, tandis que Black isn’t black clôt très habilement la galette.
Globalement, Indigo Meadow est agréable, même si les plus fervents fans des texans risquent de regretter l’ère Passover.
Les Black Angels seront présents aux Eurockéennes de Belfort le Dimanche 7 Juillet, en compagnie de Blur, Time Impala et Skunk Anasie.